"Nous aimons la nature et, parmi tout ce qui s’y rapporte, les fleurs ont souvent notre préférence. Mais dès l’Antiquité et dans toutes civilisations, lorsque les questionnements sur le temps qui passe et la crainte de la vie dans l’Au-delà occupaient jusqu’à l’obsession tous les esprits, la signification spirituelle d’un sujet, fleur ou objet, l’emportait sur sa matérialité. Par leur séduisante splendeur éphémère et leur fragilité comparable à celle de l’existence humaine, les fleurs et la prolifique nature se paraient alors d’innombrables symboles, souvent messages complexes de mise en garde. 

Des textes, sortis de l’oubli où l’esprit académique les avait relégués, révèlent désormais une partie du sens caché de ce langage symbolique. 

Quelques tableaux du XVII^e siècle européen, âge de voyages de découvertes du monde et d’engouement pour les sciences (création du Jardin Royal des plantes en 1626, de l’Académie Royale des Sciences en 1666), vous permettront peut-être d’en apprendre davantage…"